Un sacré beau cadeau.
Un couple ami de l’UPV et dont nous avons promis de conserver l’anonymat vient de léguer à notre association un objet d’une grande valeur car chargé d’histoire et merveilleux témoignage du savoir-faire de nos aïeux. Contraints de déménager en appartement, ce n’est pas sans mal au cœur que nos généreux donateurs se séparent de leur anicétor.
Imaginé puis conçu et réalisé le 17 avril 1932, le jour de la Saint Anicet (d’où son nom), l’Anicétor est l’outil idéal pour bien marquer les bordures de massifs. Ecologique (pas de moteur), silencieux (sauf si le jardinier jure ou chante ou ahane…), rustique (est-il besoin de le préciser ?), ce merveilleux engin peut se passer de main en main et donc sera un facteur de convivialité entre adhérents. Le savoir partagé et maintenant l’outillage partagé : où s’arrêterons-nous ?
Fiche technique :
La roue est en béton armé dosé à 400kg/m3, cerclée d’une bande de fer plat assurant une parfaite marque au sol.
Les bras sont en bois exotique imputrescible. Ils sont solidarisés par des vis de 6,5 cm. On remarquera le renfort apporté par de savantes attaches en fil de fer de diamètre 4 mm.
La traverse au-dessus de la roue peut recevoir une masse pour lester un peu plus l’ensemble en cas de travail plus difficile, en cas de recherche d’un maximum de profondeur par exemple.
La poignée ergonomique offre un confort absolu, elle est tirée tout droit d’un manche à balai à poils doux.
Dès aujourd’hui on peut s’inscrire auprès du président pour le retenir. Vu les demandes qui ne vont pas manquer d’affluer nous avons pensé que la durée de l’emprunt ne devra pas dépasser deux jours. Le trésorier en personne veillera au bon respect de cette règle et sera habilité à distribuer des amendes pouvant aller jusqu’à 135 euros.
Espérons que la future salle de Lamastre offrira à notre association la possibilité d’avoir un local où nous pourrons entreposer ce type de matériel. En attendant , faute de place, l’anicétor trône dans la salle à manger de notre blog mastrice, ce qui n’est pas top pour elle.
Voilà. Ne pas s’étonner si ce texte se termine en queue de poisson, c’est l’époque qui le veut.
Bernard MONTÉRÉMAL
L’Anicétor se reposant, un moment, sur sa béquille.
1er Avril 2020