La lune entre réalités et croyances : la suite sans la fin.
Peut-être vous souvenez-vous du compte rendu de la conférence « La lune entre réalités et croyances » paru sur ce blog le 4 novembre 2020 ? On y apprenait qu’un mini drame (la chute dans l’eau d’une Upévienne) avait renvoyé tout le monde à la maison bien avant l’heure prévue. Il y était annoncé que cette conférence avortée ne tarderait pas à être reproposée. Nous y voilà.
Pour cette deuxième soirée, notre conférencier avait promis de changer d’itinéraire pour éviter que pareille mésaventure ne se reproduise mais finalement (par paresse ? par excès d’optimisme ? par entêtement ?) il n’en fit rien. Et nous voilà donc repartis, comme la première fois, sur le même parcours…
Et, comme il fallait s’y attendre, il re advint ce qui devait advenir : l’histoire se renouvela. Contrairement à la première fois où, pour ménager les sensibilités de chacun, le dessin de la chute vous avait été soigneusement épargné, nous avons opté cette fois pour la révélation de la réalité même si elle doit être jugée trop crue et violente. Devoir dessiner une Upévienne qui tombe à l’eau, même si c’est sans bobo, cela n’est pas une partie de plaisir. Mais on vous doit la vérité dût-elle vous fendre le cœur.
Ce « document » griffonné avec soin appelle quelques commentaires susceptibles d’éclairer votre lanterne dans cette sombre histoire de conférence nocturne.
1. La chance qu’il a fallu pour pouvoir apporter ce témoignage graphique !
On voudra bien remarquer que ce dessin a été fait depuis l’autre côté de la rivière, pile poil en face du lieu de la scène, on ne pouvait être mieux placé, c’est évident. Un je ne sais quoi de prémonition me disait qu’il allait se produire un évènement et que c’est là qu’il fallait se poster : bingo !
2. Le positif.
On notera que les participants étaient plus nombreux que lors de la première sortie. C’est toujours une réelle satisfaction de constater que le nombre d’intéressés ne faiblit pas. Les différences de taille montrent bien que notre association s’adresse à tous, sans distinction : petits, grands, minces, pas très minces (on n’en distingue pas car ils étaient devant).
Soit dit en passant, on ne comprendra jamais pourquoi il y a toujours des courts sur pattes qui se débrouillent pour se placer derrière tous les autres au risque de ne rien voir des gesticulations du conférencier. C’est leur affaire mais on aimerait bien qu’un jour ils nous expliquent.
3. Le clin d’œil aux joueurs de cartes.
On pourra observer que deux personnages ont été particulièrement soignés par les coups de crayon : de face l’as du système lunaire, le roi de la tchatche jamais à sec et, de dos, la dame dans l’eau.
As, roi, dame : mine de rien on vient d’annoncer une tierce hélas pas belotée mais qui nous permet d’engranger vingt points dans l’escarcelle. Vingt points, ce n’est pas rien, qui nous seront bien utiles pour conclure autant de phrases dans des textes futurs.
4. Une précision d’une extrême importance.
Il vous faut savoir que, le mécanisme de l’horloge étant en panne, l’heure indiquée par les aiguilles est tout à fait fantaisiste. En réalité Il était exactement 22H37 passées de quelques secondes. Veillez à bien garder en tête cet horaire précis si vous voulez avoir une chance de comprendre la suite de l’histoire.
Mais voilà que, à propos d’heures qui passent, on me souffle dans l’oreille que j’ai épuisé mon temps de parole écrite pour cette fois et que je dois remettre à plus tard la suite de ce compte rendu. Déjà je sens monter une angoisse qui va croissant de lune (croissant puisqu’elle monte, l’angoisse pas la lune).
« Remettre à plus tard l’écriture de la suite ? Oui, bien sûr, mais…est-ce que je vais m’en souvenir ? »
BM.